En Ontario, les responsables de la santé publique analysent les risques de maladie de Lyme en déclarant les cas de maladie de Lyme, en assurant la surveillance de la tique I. scapularis dans leur habitat naturel et en informant la population des risques d’infection.
Par exemple, de récents exercices de surveillance active ont été déployés en Ontario. À Ottawa5, entre les mois de juin et d’octobre 2017, des chercheurs ont procédé à la surveillance des tiques au moyen d’échantillonnage par la méthode de la flanelle sur 23 sites situés dans les parcs municipaux, les sentiers récréatifs et les boisés de la ville d’Ottawa. Au total, presque 30 % des 239 tiques I. scapularis ainsi collectées se sont révélées infectées par la bactérie B. burgdorferi, connue pour causer la maladie de Lyme.
Une étude de deux ans a aussi été menée dans les environs de Dundas7, où les vétérinaires et toiletteurs d’animaux domestiques ont été invités à collecter des tiques à pattes noires sur des chiens et des chats n’ayant pas voyagé. De plus, des spécimens d’I. scapularis ont été soumis aux chercheurs par des résidents locaux et collectés par marquage. Au total, 12 (41%) des 29 tiques à pattes noires recueillies étaient infectées par B. burgdorferi, confirmant la présence de ce pathogène dans cette région.
D’ailleurs, Santé publique Ontario publie chaque année une carte à jour identifiant les zones où la présence de tiques à pattes noires est connue et où les humains peuvent potentiellement entrer en contact avec des tiques infectées. Les zones à risque estimées sont calculées selon un rayon de 20 km du centre du lieu où des tiques à pattes noires ont été détectées.
Cette carte a pour but d’aider les bureaux de santé publique locaux à mener des enquêtes sur des cas de maladie de Lyme et les professionnels de la santé à évaluer les risques d’infection chez leurs patients. Santé publique Ontario prévient toutefois les utilisateurs que les tiques à pattes noires peuvent être transportées par des oiseaux migrateurs et qu’il est donc possible de rencontrer une tique infectante presque partout en Ontario.
Figure 2 : Cartographie des zones à risques en Ontario, été 2018
Santé publique Ontario publie chaque année une carte à jour identifiant les zones où la présence de tiques à pattes noires est connue et où les humains peuvent potentiellement entrer en contact avec des tiques infectées. Les zones à risque estimées sont calculées selon un rayon de 20 km du centre du lieu où des tiques à pattes noires ont été détectées.