Certains forçages internes qui influent sur le climat se produisent selon des cycles plus ou moins réguliers. Le phénomène El Niño et son pendant La Niña est un exemple bien connu de la façon dont les changements dans le Pacifique tropical (à la fois dans l’océan et dans l’atmosphère) affectent le climat ailleurs, y compris au Canada. Ces changements affectent la température de surface de la mer et le niveau de la mer, ainsi que la température de l’air et les régimes de précipitations, en particulier en hiver.

Les forçages externes comprennent l’activité volcanique et les fluctuations de la production d’énergie du Soleil. Les éruptions volcaniques peuvent influencer le climat par la formation de nuages de cendres qui modifient la quantité de rayonnement solaire qui atteint la surface de la Terre et par l’émission de dioxyde de carbone.

De plus, les périodes glaciaires sont le résultat de changements lents et prévisibles du cycle orbital de la Terre qui se produisent au cours de milliers d’années. Dans la mesure du possible, les climatologues incluent les sources de variabilité naturelle provenant de forçages externes dans les modèles climatiques.

C’est pourquoi les climatologues utilisent un minimum de 30 ans de données pour tirer des conclusions sur l’évolution du climat. La variabilité naturelle continuera d’influer sur le climat, parallèlement au réchauffement provoqué par l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre (GES) causée par l’activité humaine. Il est donc important d’utiliser des ensembles de données s’étalant sur des périodes suffisamment longues pour distinguer la variabilité naturelle à court terme des changements climatiques à long terme.

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