Courbes IDF

Les courbes intensité-durée-fréquence établissent un lien entre l’intensité des précipitations de courte durée et leur fréquence d’occurence. Elles sont souvent utilisées dans la prévision des crues et la conception de systèmes de drainage urbain.

Les événements de précipitations extrêmes peuvent générer de grandes quantités de pluie sur de courtes périodes. Ces pluies et les inondations qui en découlent peuvent submerger les égouts pluviaux, inonder les sous-sols, emporter les ponts et les routes et causer des glissements de terrain. Pour réduire le risque de ces répercussions, les ingénieurs, les hydrologues, les planificateurs et les décideurs ont besoin de données précises sur les événements pluvieux extrêmes. Les courbes IDF constituent une source importante de ces données.

Les changements climatiques devraient entraîner une augmentation de pluies extrêmes au Canada. Pour cette raison, les courbes intensité-durée-fréquence (IDF) fondées uniquement sur des observations historiques ne sont pas appropriées pour une prise de décision à long terme. Pour tenir compte des répercussions des changements climatiques sur les pluies extrêmes et les courbes IDF, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) recommande l’utilisation d’une méthodologie de mise à l’échelle.

Des renseignements supplémentaires sur l’intégration des changements climatiques dans les courbes IDF sont disponibles dans la Zone d’apprentissage.  Pour plus d’informations techniques sur la façon dont les courbes IDF sont produites, veuillez consulter la page des Ensembles de données climatiques en génie d’Environnement et Changement Climatique Canada ou communiquer avec l’Unité services climatiques pour le génie à ec.scg-ecs.ec@canada.ca.

Les normales climatiques 1981-2010 servent à décrire les conditions climatiques moyennes d’un endroit donné.

À la fin de chaque décennie, Environnement et Changement climatique Canada calcule une nouvelle série de normales climatiques en utilisant les observations de cette décennie. Tous les pays membres de l’Organisation météorologique mondiale calculent les normales climatiques. Comme elles décrivent les conditions climatiques moyennes les plus récentes pour un lieu donné, elles sont souvent utilisées pour replacer les événements extrêmes dans leur contexte.

Les normales climatiques offertes ici reposent sur les stations climatologiques canadiennes ayant au moins 15 années de données pendant la période normale actuelle de 30 ans.

Les résumés des valeurs futures de conception des bâtiments sont des résumés localisés des valeurs de calcul des bâtiments élaborés par Environnement et Changement climatique Canada dans le cadre du projet Bâtiments et Infrastructures Publiques de Base Résistants aux Changements Climatiques (BIPBRCC).

Les valeurs sont obtenues à partir de l’Explorateur de valeurs de conception du Pacific Climate Impacts Consortium (PCIC) et sont résumées dans un tableau accompagné de conseils et d’informations pertinentes pour chaque emplacement dans le Code national du bâtiment du Canada (CNBC, 2015).

Les valeurs historiques sont tirées du CNBC 2015, tableau C-2*, tandis que les valeurs futures sont dérivées de simulations de modèles climatiques régionaux (CanESM2-CanRCM4) et sont présentées pour deux niveaux de réchauffement planétaire, soit 1,5 °C et 3 °C au-dessus de la période de référence 1986-2016.

Ces résumés sont adaptés aux utilisateurs qui consulteraient le CCNB dans le cadre de leur travail, pour des besoins de conception et de planification liés au climat.

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Ces informations prospectives s’accompagnent d’une incertitude, décrite en détail pour chaque élément de la valeur de conception dans l’ICRCB.

En résumé, les variables de niveau 1 sont celles pour lesquelles le degré de confiance dans les projections futures est généralement élevé ou très élevé pour un niveau donné de réchauffement climatique. Ces variables reflètent la réponse thermique bien comprise du climat au forçage radiatif externe du système terrestre.

  • degrés-jours de chauffage
  • températures horaires de calcul (janvier 2,5 % bulbe sec, janvier 1 % bulbe sec, juillet 97,5 % bulbe sec, et juillet 97,5 % bulbe humide)

Les variables de niveau 2 sont celles pour lesquelles la confiance dans les projections futures est généralement moyenne pour un niveau donné de réchauffement climatique.

  • précipitations totales annuelles et précipitations totales annuelles
  • pluie maximale annuelle sur 1 jour (période de retour de 50 ans)
  • précipitations maximales annuelles sur 15 minutes (période de retour de 10 ans)

Les variables de niveau 3 sont celles pour lesquelles le degré de confiance dans les projections futures est faible ou très faible pour un niveau donné de réchauffement climatique.

  • pressions horaires maximales annuelles du vent (périodes de retour de 10 et 50 ans)
  • pressions maximales annuelles de la pluie battante (période de retour de 5 ans)
  • la charge de neige et la charge de pluie sur neige maximales annuelles (période de retour de 50 ans)

Des conseils supplémentaires sur l’Explorateur de valeurs de conception et les données associées sont disponibles dans la Zone d’apprentissage.

*De nombreuses valeurs historiques proviennent d’enregistrements antérieurs à 2015 et dans deux cas (Pine Falls, MB et Boisetown, NB), les valeurs historiques sont tirées des données historiques de l’ICPC, car il manquait des données à ces endroits.